C'est très bien d'avoir claqué la porte à la suite du discours de l'Iran. Mais fallait-il vraiment aller à Genève alors qu'on sait depuis si longtemps ce que le Président de la République Islamique d'Iran pense de la démocratie ! Comment peut-on s'asseoir à la même table de quiconque, fut-il chef d'Etat, alors que cette même personne prône sans ambiguïté la destruction d'un Etat souverain et nie ouvertement la shoah ? Laisser entendre que le niveau de représentation de la France était peu élevé n'excuse rien, pire, donne une image désastreuse de la considération que l'on porte à notre Ambassadeur.