Ce livre me parle, nous parle, vous parle. Je ne savais rien (ou presque de cette fameuse loi de 2005) et je suis entré dans ce livre avec méfiance ; méfiance de cette mode où la mort doit être cachée, méfiance du politique et méfiance aussi d'un certain corps médical où la technique prime sur le coeur. Et pourtant, monsieur Jean Léonetti parle avec amour, avec tendresse de ces malades qui sont aussi des êtres vivants, des humains et qui doivent être respectés comme tels jusqu'au bout. Accompagner n'est pas abandonner. Merci monsieur Léonetti non de votre compassion mais de votre détermination à donner à cet homme/femme/enfant encore vivant "le droit d'être considéré dans sa globalité et son devenir." Merci aussi, monsieur, d'avoir souligné que "les mots d'amour chuchotés aux oreilles des êtres chers en fin de vie guérissent aussi du désespoir ceux qui les prononcent." "A la lumière du crépuscule", préface d'Axel Kahn ; Jean Léonetti, Michalon, novembre 2008).