Thomas_Jefferson-1.JPG Minimiser l'impact de ce 1er mai revient à adopter l'attitude distante (méprisante?) que la monarchie française avait à l'égard du peuple à la veille de 1789. Tous ces beaux messieurs qui nous gouvernent auraient avantage à lire (je n'ose dire à relire) les historiens de la révolution française. Mais, s'ils ne croient pas à l'histoire, peut-être pourront-ils méditer ce que disait Thomas JEFFERSON en 1802 dans la lettre qu'il adressait au secrétaire américain du Trésor : "Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis." Nos hommes politiques, et le premier d'entre-eux, qui louent tant le modèle américain, devraient bien s'inspirer de ce dangereux révolutionnaire que fut Thomas JEFFERSON !