Payer pour un service qui n'est plus rendu s'appelle une escroquerie. Or, s'il est un devoir de tout citoyen, c'est bien celui de désobeir et de refuser de se plier à une loi inique et contraire au droit. De plus, quid des abonnements multiples (internet, téléphone, télévision) ? Quid de ceux (même si ce n'est pas honnête de pirater) qui ont vraiment besoin du téléphone ? Ce n'est plus d'une double peine qu'il s'agit mais d'une quadruple peine ! Je suis pour que des sanctions soient prises (y compris pécuniaires) contre ceux qui piratent les oeuvres et empêchent les artistes de prétendre légitimement à ces droits d'auteur qui leur permettent de vivre. La propriété intellectuelle doit être évidemment protégée. Autrefois, on appelait cela le copyright. La justice est faite pour les justiciables; les juges pour juger. Quand un Etat de droit se substitue par l'intermédiaire d'un atifice administratif à sa justice, il s'agit alors d'un Etat de non-droit...C'est ce qui se pratique dans tous les états totalitaires. Nos tribunaux sont compétents pour traiter des vols en tout genre (et le piratage est un vol).Quand l'Etat de droit se méfie de ses juges (voire de sa police), les temps ne sont pas loin d'un climat pré-révolutionnaire que certains appellent de leurs voeux. Faut-il leur donner raison, une raison de plus d'alimenter le risque de crise sociale grave. Dans un précédent billet j'invitais nos hérarques à relire l'histoire de France ; ce n'était pas suffisant. Aujourd'hui je leur demande tout simplement de la lire.