D'après le ROBERT étymologique, participer c'est aussi "partager". Alors, aujourd'hui, 8 juin 2009, on se demande bien ce que les 27 nations constitutives de l'Europe ont partagé. Et il n'y a pas de quoi se réjouir. Ce fameux droit de vote pour lequel tant et tant de gens ont combattu jusqu'au péril de leur vie est en train de disparaître faute de combattants. Et dans ce "jeu", une fois de plus, ce sont les extrêmes qui risquent de l'emporter. Parler d'une Europe forte alors que près de 60% des électeurs n'ont pas pris part au scrutin est un signe de mauvaise santé de la démocratie. On cherchera sans doute à expliquer ce désintéret des citoyens, on trouvera des raisons, toutes aussi bonnes les unes que les autres, mais aujourd'hui c'est l'Europe toute entière qui a perdu et avec cette perte c'est l'espoir porté par les pères fondateurs qui s'estompe. Je suis triste pour mon pays et je commence à avoir peur pour l'avenir.