"Métro en France" du 3 septembre nous livre ce titre :"Régionales : l'UMP ratisse." On peut comprendre la stratégie du Président de la République qui voudrait bien que les régionales soient l'occasion de laminer toute opposition. Après avoir tué le Front National, et on ne peut que s'en réjouir, vouloir également éliminer toute forme d'opposition démocratique crée un état momentanément stable mais dont la pensée unique rappelle étrangement le coup d'état du 2 décembre 1851. On sait comment cela se termina : SEDAN...puis la 1ère guerre mondiale...puis la seconde. Sans jouer les Cassandre, il n'est pas bon qu'un pouvoir (rappelons-nous la Chambre bleu horizon) concentre entre ses mains, les municipalités, les départements, les régions, la Chambre des députés et le Sénat. Enfin, agglomérer l'UMP, le nouveau centre, la gauche dite moderne, les progressistes (le parti de ceux qui vont à la soupe), le MPF et le CPNT ressemble à un gloubi-boulga dont l'UMP risque un jour de se mordre les doigts. Tant pis pour elle, mais brader ainsi le débat démocratique en s'adjoignant des mouvements dont on peut dire, pour le moins, qu'ils ne partagent pas les valeurs européennes, peut, à terme, nous coûter très cher.