Le président de l'Assemblée nationale cité par "L'Express.fr" nous dit "qu'aucune manoeuvre n'était à l'origine du vote qui permet à la scientologie d'échapper à une dissolution judiciaire."Je n'ai aucune raison de croire cet homme de bien et responsable. Cela étant dit, on nous a déjà fait le coup de documents sensibles volés ou disparus à l'Assemblée... Infiltration ou pas, il est quand même regrettable que dans les locaux de l'Assemblée nationale des choses disparaissent. Mais aujourd'hui, c'est différent. Admettons qu'il s'agisse d'une erreur. On peut alors s'interroger sur les compétences des éminents juristes qui font le droit.Décrets non signés alors que le Parlement a voté (même si ce refus est juste sur le fond, il n'en reste pas moins que cela pose un problème : on peut, dans notre République, s'asseoir gentiment sur la vox populi que nos députés représentent), erreurs matérielles de droit que pas un des rédacteurs lecteurs, relecteurs...de la loi n'a perçu ? De deux choses l'une : où ces juristes patentés, tous issus de grandes écoles, n'ont rien appris et survolent gentiment ce qu'on leur propose ou, plus grave, ferment les yeux alors qu'une disposition d'ordre juridique va à l'encontre d'un projet de loi que les magistrats, eux, seront tenus d'appliquer. J'ai bien peur qu'on reste dans la précipitation de ce quinquennat agité. Proverbe : quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt !