Les opérations médiatiques relatives à la politique française de la gestion de l'immigration ont toujours été des échecs parce qu'elles servent, non le pays, mais ceux qui les mettent en place. Du moins, le croient-ils. Outre le côté odieux de vouloir plaire à ceux de nos concitoyens qui restent convaincus que tous les malheurs viennent des étrangers présents sur notre territoire, outre l'abandon de l'honneur de la France, ex-terre d'accueil, outre les choix scandaleux d'une immigration choisie (il y aurait les bons et les mauvais immigrés), outre la perte de mémoire de nos hommes politiques qui oublient un peu vite qu'à une certaine époque, sans les harkis, sans les algériens, sans les sénégalais...la France ne serait certainement pas ce qu'elle est aujourd'hui, le pire a été franchi. On ratisse large à Calais en prévenant les médias étrangers pour qu'ils répercutent dans le monde entier la politique de sa gestion des flux migratoires. Le résultats ? Des gosses perdus, des adultes bousculés, des associations méprisées. Et tout cela pourquoi ? Pour rien puisque "ces mauvais étrangers" sont de retour à Calais. Toutes ces opérations signent l'échec de cette politique annoncée pourtant à grands renforts par les chargés de communication officiels et qui avait fait les grands titres de l'ex-ministre de l'intérieur candidat avant de faire celui de la campagne présidentielle. "Le Monde.fr" du 27/09/09 vient d'y consacrer, sous la plume de Laeticia Van Eeckhout, un article qui mérite d'être lu.

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