Qu'un acteur, auteur, metteur en scène, cinéaste de renom ait commis une faute grave qui, en droit français comme en droit américain,constitue un crime soit condamné, rien de plus normal. Que cette personne ait fui son pays pour éviter la prison, de son point de vue, on peut le comprendre sans partager ni approuver cette décision. Que ce crime ait consisté en des relations sexuelles avec une petite fille de 13 ans (et qu'on ne me dise pas qu'une gamine de 13 ans accepte volontairement et de gaîté de coeur de coucher avec un adulte, aussi beau et célèbre soit-il, d'une quarantaine d'années...Oui, oui, je sais, elles sont toujours consentantes et pourquoi pas perverses pendant qu'on y est !) ajoute cependant à la gravité des faits. Que la victime, aujourd'hui, ait accordé son pardon à l'auteur des violences commises est tout à l'honneur de cette femme qui garde, qu'on le veuille ou non, une trace d'un acte anormal subi dans son enfance. MAIS, qu'un MINISTRE DE LA CULTURE prenne la défense de cet artiste au seul prétexte qu'il est connu et talentueux est CHOQUANT et BLESSANT. Si être célèbre autorise tout et son contraire, alors je reste inquiet pour notre belle république qui n'avait vraiment pas besoin de cela pour se placer au ban des nations. C'est la voie ouverte à tous les excès pourvu "qu'on connaisse du monde". "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir". Décidément, ce n'est pas la grippe porcine qui menace, mais la PESTE.