La question doit être posée. Trop d'éléments en apparence sans rapports entre eux semblent cependant converger vers un projet commun écrit par quelques uns. Dans le désordre : un secrétaire général de l'Elysée qui définit ce que doit être ou non l'action de l'Etat, qui maintient ou défait les hommes, un Premier Ministre (mais il n'est pas le premier !) qui se rend au Vatican ( VOIR L'ARTICLE) pour assister à une canonisation, ce qui est déjà abusif même si on nous dit que le Premier Ministre est catholique (ce qui est son droit) mais enfin la FRANCE EST UN ETAT LAÎQUE et là il ne s'agit pas de relations politiques d'état à état, plus grave, ce Premier Ministre est accompagné par sa femme et ses enfants (et je voudrais bien savoir à quel titre la famille d'un ministre, fut-il le Premier, a quelque chose à voir avec les relations internationales) ; Question : QUI PAYE LE VOYAGE ? Le fils du chef de l'Etat qui est imposé pour présider l'une des plus grandes instances économiques de la région Ile-de-France " l'EPAD" (VOIR L'ARTICLE) ; on peut d'ailleurs légitimement se demander comment ce jeune élu, certes très brillant, arrive à tout mener de front : sa famille, le conseil général, la présidence du groupe UMP et...ses études de droit ? Il faudra être très vigilant sur les résultats universitaires obtenus par ce jeune étudiant à la fin de l'année. L'absolution donnée au Ministre de l'intérieur quant aux propos qu'il a tenus (et qu'on ne nous prenne pas pour des demeurés...) lors de l'université d'été de l'UMP, le soutien sans faille à quelques grands groupes qui n'ont cure des difficultés croissantes du monde du travail, l'autosuffisance d'un ministre de l'immigration désavoué par les tribunaux, mais maintenu...La suppression des juges d'instruction dont on voit bien qui elle va servir...Les exemples ne manquent pas, hélas ! Le Prince Président a vu finir ses ambitions à Sedan. Ce n'est pas ce que je souhaite pour mon pays mais j'ai peur que c'est ce qui finira par arriver, un SEDAN économico-politique qui se traduira, mais il sera trop tard pour se lamenter, par un mouvement de protestation incontrôlable.