Cité par "Libération.fr" (Lire l'article), le Président de la République rappelait avec juste raison que "la création du lycée en 1802 signifiait la fin des privilèges de la naissance (...) (et que) cela voulait dire désormais, ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né, c'est d'avoir travaillé dur et d'avoir fait la preuve par ses études de sa valeur"(Fin de citation). On ne peut que se réjouir de cette déclaration d'intention tant elle sonne juste dans la conception républicaine qui est la mienne. Mais, parce qu'il y a un MAIS, tout homme, particulièrement s'il détient le pouvoir bien illusoire de gouverner les hommes, devrait avoir gravé au-dessus de son bureau et en lettres d'or ces vieilles maximes oubliées et pourtant tellement d'actualité : " Si Dieu te donne un fils, remercie-le mais tremble pour le dépôt qu'il te confie. Sois pour cet enfant l'image de la divinité, fais que jusqu'à 10 ans il te craigne, que jusqu'à 20 ans il t'aime et que jusqu'à la mort il te respecte. Jusqu'à 10 ans sois son maître, jusqu'à 20 son père, jusqu'à la mort son ami. Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières, qu'il te doive une droiture éclairée et non une frivole élégance ; fais-le honnête homme plutôt qu'habile homme. SONGE QUE CE N'EST PAS LA PLACE QUI T'HONORE OU TE DEGRADE, MAIS LA MANIERE DONT TU L'EXERCES."