C'est extraordinaire ! Voilà qu'un élu, mais qu'on connait déjà par ses brillantes propositions, demande au ministre de la culture d'imposer "un devoir de réserve aux lauréats du prix Goncourt". Au prétexte que madame NDIAYE dit sa façon de penser sur la politique menée par le gouvernement français, ce qui est quand même la moindre des libertés dans une démocratie, cet élu s'insurge et propose, ni plus ni moins, d'encadrer le droit d'expression des écrivains qui, reconnus par les jurys littéraires, ne pensent pas comme lui. Au moment où on célèbre la chute d'un mur, il y a de quoi rêver. La RDA n'existe plus : c'est dommage, il y avait des emplois possibles pour ces censeurs des libertés publiques. Lire l'article de Libération.fr