A force de débattre sur "l'identité nationale" cela réveille les vieux démons qu'on était en droit de croire à jamais endormis. Dans le Parisien de ce jour, on apprend que les actes antisémites auraient doublé en 2009. Mais on apprend aussi que "des croix gammées (ont été inscrites) sur les murs de la mosquée de Castres avec en plus, raffinement suprême, des pieds et des oreilles de porc posés devant la porte. La liste de ces exactions est loin d'être close. Ces actes hautement condamnables sont l'oeuvre, nous dira-t-on, de malades. Pas si sûr ! Quelques "bons français" se plaisent à imaginer qu'une certaine période qu'on croyait révolue est à nouveau d'actualité. "On n'est pas raciste, mais pas de ça chez nous" chantait Pierre PERRET il y a quelques années. Au moment où le ministre de l'éducation nationale met entre parenthèses (en option) l'enseignement de l'histoire en classe terminale, on pourrait peut-être raviver ce qu'est l'enseignement civique juridique et social et rappeler fermement ce que furent les ratonnades de 1961 où la police française s'est particulièrement illustrée ou celles de 1973 à Marseille. Lire l'article