Notre belle République a aussi ses pages noires. Pour une fois, je ne parle pas des spéculateurs et autres, mais de gens simples, si simples qu'on ne les regarde même plus dans la rue. Sous des tentes de fortune, dans des duvets crasseux, couchés sur des bouches de métro, ils sont pourtant là, à nos pieds et nous passons en détournant le regard. Moi comme les autres, j'ai honte et ce n'est pas la petite pièce que je laisse parfois ou le croissant que je donne qui m'absout. Ces "fantômes" de la rue, disparaissent aussi dans l'indifférence générale et il n'y a que peu de temps que des gens de bien se préoccupent de leur donner une sépulture digne de ce nom. Je vous remercie, vous membre du collectif "morts de la rue" pour faire ce que je n'ai pas le courage d'assumer. Lire l'article du Monde