On peut se demander si ce débat (mais cela mérite-t-il ce nom ?) n'est pas en train de tomber aux oubliettes. Et c'est tant mieux tant les remugles ont mauvaise odeur. Cela étant dit, c'est quand même un peu (beaucoup ?) grave que ces débats donnent lieu, dans les préfectures ou ailleurs, à des propos sanctionnables par le code pénal et que personne, je dis bien personne, les Préfets y compris, n'y trouvent rien à redire. De qui se moque-t-on ? Espérons encore dans la sagesse populaire qui saura lors des prochaines élections remettre les pendules à l'heure et faire comprendre à tous ces beaux messieurs qui tentent de raviver les vieilles haines du passé obscur de la France, dire qu'ils se trompent de cible et surtout d'époque. Monsieur Emmanuel TODD, dans un excellent article paru dans le Monde du 26 décembre dernier, nous dit pourquoi ce débat "c'est la haine de l'autre." Lire l'article du Monde