Je suis outré qu'un professeur des écoles s'estime dans son bon droit en refusant d'appliquer les textes nationaux, textes qu'il est tenu de respecter en sa qualité de fonctionnaire d'Etat. Le métier d'enseignant n'est pas une profession libérale ; il s'inscrit dans le respect des lois et règlements de la République et aussi du ministère de l'éducation nationale. La désobéissance à un ordre donné par la hiérarchie est strictement encadrée : je renvoie cette personne à la loi du 11 juillet 1983, "statut général de la fonction publique d'Etat" qu'il semble ignorer. Quant à l'amalgame scandaleux qui est fait avec le régime de Vichy, soit ces "beaux penseurs" ignorent tout de l'histoire (et c'est dramatique lorsqu'on est chargé d'enseigner l'histoire de notre pays), soit il s'agit d'une provocation inacceptable qui mérite d'être sanctionnée. Enfin, lorsqu'on est chargé de donner l'exemple du respect civique, se conduire de la sorte relève d'un manque cruel de responsabilité. Comment ces maîtres se feront-ils obéir dans leur classe ? Ce collectif des "200" jette l'opprobre sur toute une profession dévouée et qui ne prend jamais les élèves en otages : c'est l'honneur du métier.

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