La formule est historique ! On pourrait se dire, en entendant certains propos tenus à la télévision par des représentants des enseignants en grève ces jours ci, que l'intérêt des élèves passe avant toute revendication ! Il n'en est rien ! Nous sommes en veille de vacances scolaires et, contrairement à ce que l'on entend, il ne s'agit pas de donner du travail aux futurs bacheliers pour qu'ils rattrapent les cours non assurés, mais plutôt de redouter l'arrêt du 7 juillet 1978 mieux connu sous le nom de "l'arrêt Omont". Parce que, dans ces conditions, la non reprise des cours risquait de coûter très cher aux grévistes. Toute grève, et c'est normal, a son pendant : on ne perçoit pas son traitement quand on ne travaille pas. Mais, au-delà de ces considérations, j'ai le souvenir d'une certaine époque pas si lointaine où un ministre de l'éducation avait attribué 3000 postes au département de la Seine-Saint-Denis sans qu'on observe une amélioration réelle des performances des élèves. Il est vrai qu'à cette même époque, le discours ambiant disait qu'il s'agissait d'un plan de rattrapage et qu'il fallait encore plus de postes pour envisager un plan de réussite ! Encore un petit effort, et le service public d'éducation implosera.

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