Aujourd'hui, la Grèce explose sous la contestation des mesures prises à l'encontre de sa population au nom d'une real politique qui exige des coupes sombres dans son économie. Mais, qui a conduit ce pays dans cet état de délabrement financier ? Où sont les vrais coupables ? Va-t-on imposer à ce peuple qui n'en peut mais de se serrer encore plus la ceinture pendant que les profits de quelques uns s'accroissent scandaleusement ? Rien ne change ! Du sang et des larmes (formule française bien connue) est ce qui est réservé à ceux qui sont les forces vives d'un pays. Les entreprises ne sont rien sans leurs travailleurs, les profits qu'elles font (je parle des grandes entreprises spéculatrices dont les biens à produire n'ont aucun intérêt pour les actionnaires) vont dans la poche de quelques uns avec la complicité des états et de leurs dirigeants. La révolte gronde en Grèce ; le pays est mûr pour un retour des colonels car, dans la désespérance, les peuples se tournent vers ceux qui leur promettent que justice sera faite au risque de casser la démocratie. Nous n'en sommes pas encore là, enfin, pas tout à fait. Mais la France n'échappera pas à cette situation si elle continue sur cette lancée néfaste dans laquelle la politique d'aujourd'hui la conduit. Les réformes du code pénal, de la justice, de l'éducation, du social...le flicage permanent, les fichiers que l'on croise et auxquels n'importe qui peut avoir accès (confère une affaire récente), les déclarations de quelques hommes politiques sur l'immigration, les chômeurs, les fonctionnaires, j'en passe et des meilleures, sont maintenant une voie ouverte à tous les excès possibles avec, sinon la complicité, du moins la passivité de l'Etat.

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