A l'époque, j'ai eu à la mettre en place dans une académie de banlieue cette fameuse carte scolaire assouplie. Que des mauvais souvenirs. Pressions pour "les fils d'archevêque", pressions de certains élus, familles mécontentes, chefs d'établissement ne sachant plus comment faire pour satisfaire tout le monde, dossiers bidonnés pour que "le petit" passe à travers les fameux critères qui n'ont jamais été appliqué avec rigueur, bref, un système qui a favorisé la fuite des bons élèves mais aussi celle des moins bons pour tenter d'intégrer un établissement que la rumeur publique classait comme "bon". Les différents rapports établis sur le sujet alertent depuis trois ans sur ce danger de ghettoïsation dont le ministre intérimaire de l'éducation nationale n'a cure. Lire l'article de Libération