A l'écoute d'une radio (France Inter), ma surprise fut grande d'entendre monsieur MINC parler de son père comme il l'a fait. Plus généralement, c'est d'ailleurs des vieux qu'il s'agit. Si j'ai bien compris, quand on a cotisé toute sa vie à la sécurité sociale, pour la retraite, etc., mieux vaut ne pas être malade : les vieux coûtent trop cher ! Alors, l'idée géniale de ce nouveau "gourou" consiste à puiser dans le capital des vieux et, s'il n'est pas suffisant, ponctionner leurs enfants jusqu'à remboursement total de ce qu'ils auront coûté à la collectivité au mépris de toute fraternité (mais ce mot a-t-il encore un sens ?). Que les vieux aient cotisé ou non, aucune importance. Il faut payer ou mourir ! Le rejet sur débiteurs alimentaires existe déjà dans certaines conditions. Mais ce n'est pas de cela dont nous parle monsieur MINC. En gros, dès qu'on a dépassé ce qu'on a versé tout au long de sa vie, alors il faut payer. En bref, les vieux qui seraient malades devront d'abord vendre ce qu'ils ont acheté parfois en payant ce bien pendant des années, puis leurs enfants devront compléter jusqu'à épuisement, enfin, le mouroir et pourquoi par l'euthanasie ? Monsieur MINC nous a dit qu'il avait un papa de 101 ans malade et qu'il trouvait anormal "ce cadeau de l'Etat" pour le soigner. Il a dû être content des propos de son fils, le papa ! Si j'étais lui, je prendrais tout de suite "un bouillon de 11 heures" pour ne pas alourdir la dette publique !