Oui, il y a des économies à faire au sein de l'éducation nationale. Oui, on peut raisonnablement redistribuer un certain nombre de moyens. Oui, l'accroissement continuel des moyens lié à la baisse des effectifs n'a pas porté ses fruits. Oui, MAIS : il arrive un moment ou un de plus par classe fait basculer le groupe et rend la vie impossible à l'enseignant. Oui, les regroupements de petits établissements peuvent être bénéfiques mais à la condition que le seuil tolérable d'accueil dans le nouvel établissement soit acceptable. Depuis des années, on a tenté de réduite la taille des collèges et des lycées. Là où cela s'est fait, l'efficacité des équipe a été bonne, la violence a diminué, bref, on travaille bien et mieux. En plus, regrouper des petites écoles peut aussi être bénéfique à condition de ne pas désertifier les campagne (cf. le protocole BALLADUR) et ne pas augmenter inconsidérément la durée des transports scolaires pour les petits et les moyens. Rationaliser la carte des formations est nécessaire : on ne peut pas enseigner tout partout, sous réserve de ne pas créer des établissements d'élites et les autres. 35 à 40 élèves en terminale à Louis le Grand, ce n'est pas tout à fait la même chose qu'à Chérioux à Vitry. Je reprends ici l'histoire que mon père me comptait : un paysan trouvait que son âne lui coûtait trop cher. Alors il a diminué chaque jour son picotin. Savez-vous ce qui arriva ? L'âne est mort au moment où il commençait à s'habituer. Lire l'article de l'Express