Dans les établissements scolaires, tous les ministres successifs ont demandé à ce que l'on ne banalise pas les propos à caractère raciste ou injurieux du seul fait de la nationalité, la religion, la couleur de peau...et ils ont eu raison. Qu'un ministre de l'intérieur se laisse aller à des propos douteux n'est pas acceptable, que ces propos aient tenus en public ou en privé. Les ministres, hommes d'Etat, sont les garants de la Constitution qui, je le rappelle, stipule dans son préambule qui reprend celui de 1946 que "Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République." La condamnation du ministre est donc légitime et de droit. Que se serait-il passé si un jeune avait tenu les mêmes propos ? Lire l'article de Libération Lire l'article de Libération