Quand on forme les futurs chefs d'établissement de l'enseignement public et les futurs agents comptables, on leur demande d'être extrêmement vigilants quant à leur éventuelle implication dans le milieu associatif. C'est ainsi qu'on déconseille au chef d'établissement d'être président d'une association au sein de son école et, à l'agent comptable, de prendre en charge les comptes de la dite association. Je reste étonné par tant de naïveté de la part de certains de nos ministres face à des situations qui relèvent du bon sens et qu'ils ne savent pas s'appliquer à eux-mêmes. Je ne doute pas de l'honnêteté du ministre du travail, je n'ai pas non plus de raison de croire qu'il puisse y avoir collusion entre le métier de son épouse et le sien. Mais bon sang, pourquoi prêter le flanc à toutes les rumeurs possibles quand on est à ce niveau décisionnel ? Il ne manque certainement pas de bonnes volontés ni de compétences dans le parti de la majorité pour tenir la place de trésorier du parti ! Dans une période tendue comme celle que nous vivons, l'occasion était trop belle pour mettre à mal le ministre - certains de ses collègues, moins scrupuleux, étant eux-mêmes en difficulté - et jeter le doute sur sa probité. C'est sans doute le jeu politique habituel, mais, dans ce coup là, cela ne grandit ni l'image du pouvoir, ni celle de l'opposition. Lire l'article du Parisien