Si ce que les chaînes de télévision rapportent est exact, il y a de quoi se taper la tête contre les murs. L'octroi d'une indemnité de licenciement pour le sélectionneur de football de l'équipe de France à une hauteur de 1,2 millions d'euros a de quoi faire frémir et désespérer ceux qui travaillent et réussissent. Après avoir échoué lamentablement, le prix de cet échec revient à dire que la faute grave n'existe plus en matière de licenciements et que, quels que soient les résultats obtenus, cela ne change rien. Bien des cadres à qui l'on a fixé des objectifs qu'ils n'ont pas atteints aimeraient toucher de telles indemnités. Foot et fric continuent leur union scandaleuse et à pourrir la jeunesse par le mauvais exemple donné.