Si ce que rapporte le Parisien est exact à propos du pré-rapport de l'inspection générale de l'éducation nationale quant "à l'affaire concernant l'enseignante de Nancy", il y a en effet de quoi s'émouvoir. D'abord, parce que le sujet ne mérite aucun "petit arrangement" : le devoir d'Histoire ne peut, comme le souhaitait l'inspection générale d'histoire, se substituer au devoir de mémoire. Le risque est trop grand de voir ensuite des scientifiques (mais l'histoire est-elle une science ?) mégoter sur le nombre de morts de la Shoah ; ce n'est sans doute pas par hasard que l'inspection générale d'histoire préfère le terme de génocide. D'autre part, le ministre parle de "maladresse inacceptable" des inspecteurs généraux. On peut alors se poser la question de savoir ce que font là ces "Hauts Fonctionnaires" auteurs du pré-rapport dont le ministre a trouvé «particulièrement inappropriés certains passages» ? Maladresse ou fâcheux lapsus ? Tout de même, préférer le terme "plus neutre" de génocide à celui de Shoah en dit long sur les pensées inavouées que certains pourraient avoir au nom du fameux "devoir d'histoire". Lire l'article du Parisien