Dans un précédent article (voir ci après) je disais que les ministres avaient menti ! Foin de tout cela, le gouvernement est dans une démarche de déni. Ce ne serait pas si grave (on a l'habitude des arguments telle la raison d'Etat...) si cela ne concernait des milliers de personnes évacuées de manière scandaleuse et rejetées dans leur pays où ce qui les attend n'en est pas moins scandaleux. Messieurs HORTEFEUX et BESSON ont menti : menti au peuple souverain, menti à la Commission, menti au parlement européen, menti devant le monde entier. La France est aujourd'hui mise au ban des nations et se couvre de honte. Si le Président de la République est le président de tous les français (comme il l'affirme), s'il est attaché au droit (n'est-il pas le garant de la Constitution), alors il doit les démissionner très vite. Mais que peut-on attendre d'un chef qui est lui-même le fer de lance d'une politique discriminatoire pour ne pas dire plus. Lire l'article du Parisien Lire l'article du Figaro

Décidément, nos ministres n'ont pas de chance. Soit ils perdent la mémoire, soit ils ne sont au courant de rien. La circulaire visée par le directeur de cabinet du ministre de l'intérieur était inconnue des services du du ministre de l'immigration ! Pourtant, les deux ministres ne travaillent-ils pas la main dans la main ? On en arrive à se demander ce que font certains ministres puisqu'ils ne sont jamais au courant de rien ! Au-delà de la plaisanterie (de mauvais goût), il n'en reste pas moins qu'une fois de plus un ou des ministres ont menti. Ils ont menti au peuple et aux instances internationales. En droit, cette circulaire est effectivement illégale et susceptible non seulement de recours en annulation mais de poursuite pour ses auteurs. Cette fois ci, on ne nous fera pas croire qu'il s'agit d'auvergnats.... On ne nous fera pas croire non plus que ce que rédige sur un sujet aussi sensible un directeur de cabinet soit inconnu du ou des ministres concernés. Quand monsieur Besson se défend en invoquant son ignorance de la chose, c'est, pour le moins, un manque de solidarité et, au pire, une complicité coupable pour tenter d'innocenter son alter ego de l'Intérieur. Le lampiste (le directeur de cabinet) va sans doute "plonger". Je ne vais pas le plaindre, il savait ce qu'il faisait...Il lui reste à racheter son honneur en nous disant la vérité. Lire l'article du Point Lire l'article du Parisien