En effet, à quoi bon exiger des jeunes qu'ils aillent jusqu'au Master II. De plus en plus de jeunes diplômés ne trouvent rien en rapport avec leur niveau de formation. Par exemple, tel jeune L3 (pour les non initiés, BAC + 3)est vendeur dans une bijouterie (il n'y a pas de sots métiers, mais quel gâchis pour la société qui a investi en formation et pour ce jeune qui espérait mieux), telle jeune fille caissière dans une grande enseigne qui a bien du mérite à persévérer pour terminer sa thèse en sociologie ( mais a-t-on besoin de sociologues !!!! ?) et la liste est loin d'être close. Si le chômage est un chancre qui ronge notre société, le chômage des jeunes est une bombe à retardement qui, lorsqu'elle éclatera, causera des dégâts irréparables pour bien des années. On se félicite aujourd'hui du taux de chômage qui baisse d'un epsilon, puis qui stagne. Ce que l'on ne veut pas voir c'est, qu'à un certain moment, ces jeunes dans la galère, outrés par les politiques économiques mises en place, ne manqueront pas de demander des comptes. Et là, ce ne sera plus "mai 68", ce sera la guerre civile avec tous ses dangers. Le populisme surfe sur cette vague jeune et désespérée. Nos politiques restent sourds : attention DANGER. Lire l'article de Libération