Oui, la France, après avoir été mise au ban des pays civilisés du monde pour sa scandaleuse politique d'immigration (et on ne peut pas dire que le ministre de l'intérieur n'y est pour rien...entre lapsus et condamnation en première instance pour des propos dignes d'un autre temps), notre beau pays, celui paraît-il des droits de l'Homme et du citoyen, se fait à nouveau remarquer par l'incarcération (peut-on appeler cela autrement) d'enfants innocents dans des centres de rétention au seul motif de ne pas les séparer des leurs parents sans titre de séjour. Les enfants, en ce domaine sont, en principe, protégés. Foin de beaux sentiments, les préfectures ne manquent pas de "nettoyer" ces foyer subversifs au nom d'une pseudo-humanité. Il est vrai que ces pauvres gosses "ne sont pas de bons français" comme le souhaite le ministre de l'immigration puisque, bien souvent, compte tenu de la qualité de vie que la France leur réserve, ils ont peu de temps pour aller à l'école, apprendre le français, la Marseillaise et les codes de bonne conduite. Ce là sera plus pratique lorsqu'ils atteindront leur majorité pour leur refuser, s'ils la demandent, la nationalité française. Mais voudront-ils encore l'acquérir, rein n'est moins certain. Quand on a vu ses parents traités comme des criminels, jetés dans des avions de la honte ou obligés de se cacher dans des taudis insalubres, je crois qu'on doit éprouver du ressentiment et que la perspective de devenir français n'a plus rien de réjouissant. Lire l'article de Libération