Monsieur le ministre du travail a bien des soucis à se faire. Le dépaysement annoncé de l'affaire qui porte son nom et celui de madame Bettencourt ainsi que le déssaisissement prévu de ceux qui ont la charge du dossier aujourd'hui n'augurent rien de bon pour notre ministre. C'est ce qu'on appelle un lâchage sitôt la loi sur les retraites votées. Belle solidarité du gouvernement. Mais le fidèle "petit soldat" du roi ira jusqu'au bout, c'est au moins l'une de ses qualités : rester fidèle à la parole donnée. C'est loin d'être le cas de bien d'autres et, en tout premier, du Président de la République qui n'hésite pas à renier (au nom de la crise bien sûr) les engagements de campagne qu'il avait pris. J'espère pour vous, monsieur le ministre, que vous pourrez dire, comme François Ier au soir de Pavie, "tout est perdu for l'honneur" ! Lire l'article du Figaro