Dans un précédent article (voir ci-dessous), j'évoquais la possibilité pour monsieur Gbagbo de se réfugier en France ou ailleurs avec quelques moyens qu'il a su mettre "de coté" pour vivre le mieux possible et le plus longtemps possible. Il semble que monsieur Gbagbo transforme cette supposition en réalité. Non content de s'enrichir sur le dos des ivoiriens, comme l'avaient fait tous ses prédécesseurs (rappelons-nous la construction de Yamoussoukro), les sbires de tout poil de l'entourage du président auto-proclamé, sont en train de brader l'héritage du peuple ivoirien à leur seul profit. Que ne bloque-t-on les comptes de ces voyous ? Qu'attend-on pour les mettre à genoux et restituer le produit de leurs larcins à ceux qui crèvent de faim et meurent d'une guerre civile qui ne dit pas son nom. Lire l'article de La Croix

La France et d'autres pays s'offusquent de la situation en côte d'Ivoire. Ils ont raison ! Mais, quand notre beau pays a favorisé depuis des années les coups tordus, les potentats locaux et les petits tyrans ordinaires, on s'étonne soudain que la voix de la France s'élève contre ce qu'il faut bien appeler un coup d'état. De régimes corrompus en dictateurs masqués, la côte d'Ivoire va finir dans un bain de sang. Dans ces magouilles de la "françafrique" entretenues par nos chefs d'Etat respectifs depuis le début de la cinquième république, comment s'étonner que monsieur Gbagbo ne joue pas le tout pour le tout. Bloquer les comptes personnels, fruits des vols répétés des présidents de la côte d'Ivoire sur le dos de l'aide internationale et du peuple ivoirien, ne devrait cependant pas être très difficile. Se saisir des propriétés luxueuses appartenant à ces potentats ne devrait pas poser trop de problèmes à nos responsables. Encore faut-il le vouloir. Quant à menacer monsieur Gbagbo de la CPI, on sait d'avance le résultat : n'y en a-t-il pas d'autres aujourd'hui qui, recherchés et faisant l'objet de mandats d'arrêt internationaux, se promènent librement et sont protégés ? Alors, monsieur Gbagbo, continuez, vous ne risquez pas grand chose. Au pire, vous pourrez toujours vous réfugier en France ou ailleurs dans l'une de vos merveilleuse propriétés payées par le vol et pas le sang des ivoiriens. Lire l'article du Parisien