Sans doute un peu...beaucoup. On prend les mêmes et on recommence. Bien sûr, il y a quelques nouveaux ministres, quatre, je crois, et les autres, se sont les mêmes qui, il y a un mois, défendaient le régime de Ben Ali et profitaient de ses largesses. L'agurment qui consiste à dire qu'il faut des hommes d'expérience pour assurer la continuité de l'Etat ne tient pas parce que, justement, les tunisiens ne veulent plus de cette continuité. Mais on a déjà vu cela, par exemple au Cambodge. Finalement, les Etats, dont la France en particulier, se félicitent de cette continuité qui va permettre de continuer "les petites affaires" entre amis, et tout cela au nom de la lutte contre l'islamisme. Le problème, c'est qu'il n'y a plus de parti islamique en Tunisie et cela, les tunisiens le savent. Lire l'article de Libération