On nous gave de commentaires, d'analyses, de réflexions toutes plus ou moins originales et surtout bien spéculatives. Personne n'avait vu venir la crise et son issue en Tunisie et, aujourd'hui, ces mêmes pseudo-penseurs nous font la leçon sur ce qui va ou devrait arriver. Il est affligeant d'entendre certains noms, je n'ose dire "grands", de la politique spectacle mais aussi des divers instituts de "hautes études de bla bla" nous expliquer que l'Egypte n'est pas la Tunisie, que la Jordanie est différente et qu'Israël suit de près ce qui se passe ! On nous prend vraiment pour des billes ou des demeurés. On se garde bien de nous dire que les états riches et occidentaux sont derrière ces pauvres peuples écrasés par des dictateurs reçus en grande pompe par les dirigeants du monde occidental. Rien qu'à Paris : Gbagbo, Khadafi, Ben Ali, Bouteflika, Bongo etc. sont reçus à bras ouverts avec force accolades. Le pétrole, les affaires, les minerais n'ont pas d'odeur. Alors, messieurs les grands penseurs de notre temps, osez, sinon vous indigner, dénoncer la corruption, les prévarications, les complicités et faites des analyses les plus objectives possibles et pas de la langue de bois. Lire l'article de Libération