Les pays membres de l'Europe auraient-ils pour objectif de faire "crever" les Grecs. Certes, le gouvernement de l'époque avait menti quant à sa situation réelle. Certes, cela est condamnable. Mais, les gouvernements des différents pays européens ne sont-ils pas complices de cette situation ? Peut-on croire que personne ne savait que l'état des finances de la Grèce n'était pas celui décrit par son gouvernement ? Les grands argentiers de l'époque étaient-ils si nuls ou ont-ils fait semblant de ne pas voir ? La question reste posée. Cela étant dit, aujourd'hui, la Grèce est à genoux et les Grecs crèvent de faim. De plans de rigueur en plans de rigueur, c'est tout un pays qui s'enfonce dans la misère et la situation devient explosive. Quand les remèdes tuent le malade, ce dernier meurt guérit ! Mais il est mort. N'en doutons pas, si la Grèce s'effondre, d'autres pays suivront, dont le nôtre ! La porte est ouverte aux explosions sociales qui entraînent, l'histoire nous l'enseigne, la montée des populismes et des dictatures. Il faut aider la Grèce, quitte à abandonner certaines de ses dettes insupportable pour solde de tout compte. Si on ne fait pas, alors, dans des délais imprévisibles, la guerre peut revenir en Europe. La tentation sera forte pour ces pays en difficultés de chercher des issues possibles à leurs malheurs. La Macédoine et Chypre ne sont pas loin et restent des abcès ouverts pour les Grecs...Autant de justifications pour relancer une économie défaillante, d'autant que sur la question de Chypre, la Turquie rêve encore d'en découdre.