Jusqu'où cela va-t-il aller ? Les étrangers et, plus particulièrement, les "musulmans" qui, curieuse interprétation du ministre de l'intérieur, seraient tous des étrangers puisqu'il considère que dans les conseils municipaux il ne doit pas y avoir de musulmans, ces derniers pouvant imposer de la nourriture hallal dans les cantines scolaires. L'amalgame entre étrangers et méchants musulmans sent le souffre. Monsieur le ministre n'est pas indisposé par le fait que les cantines scolaires, l'armée, les hôpitaux proposent depuis plus d'un siècle de la nourriture sans porc par respect de la loi de 1905. Derrière tous ces propos, c'est de bien autre chose qu'il s'agit et "ces autres choses" rappellent étrangement une époque peu glorieuse de l'histoire de la république. Jouer sur la peur de l'autre, de l'étranger... c'est autoriser de fait tous les dérapages et banaliser l'odieux. Lire l'article de Libération