Ces types d'expressions, issues de la vieille culture esclavagiste, sont encore dans la mémoire de bien des Français. Il suffit, pour s'en rendre compte, d'écouter "les brèves" de comptoir ou les échanges dans les transports en commun. "Le portugais est travailleur", "l'Italien, séducteur", "le Juif possesseur", "l'Arabe, menteur" et.... La liste est loin d'être close. Ce qui est choquant, c'est que peu de gens réagissent à ce genre de propos. Et, pourvu qu'on soit un peu connu, il est même de bon ton, dans certains milieux, de pratiquer ce genre de blagues douteuses qui, petit à petit, font le lit d'un racisme ordinaire. Combien de fois n'entend-on pas, dans les cours d'écoles, les mots "feuj, rebeu, renoi..." sans que personne n'y trouve à redire. C'est le langage des jeunes ! est l'excuse la plus fréquente pour justifier une non intervention ou, pour le moins, une indignation. Alors, quand une personnalité est condamnée pour de tels propos, si on trouve certaines personnes pour discuter d'un jugement qui leur apparaît bien sévère pour ces "broutilles", il faut se réjouir, qu'ici et là, demeurent des hommes de courage. Je hais ce genre de propos qui ne disent par leur nom. Lire l'article du Parisien