Oui, au revoir M. DESCOINGS, parce que j'espère bien que le vent réformateur que vous avez soufflé sur la vénérable institution de Sciences-Po Paris continuera de souffler. Vous avez remué ciel et terre pour faire en sorte que les petits jeunes des banlieues accèdent au savoir et bénéficient de l'ascenseur social pour accéder aux grands corps d'Etat. Vous avez su faire bouger les lignes et vaincre tant de résistances et de traditions obsolètes pour que les talents se révèlent en dépit de tous les "Cassandre" ! Je me souviens des premiers partenariats signés entre Sciences Po et les lycées de la Seine-Saint-Denis. Je me souviens aussi des conditions d'accès nouvelles que vous avez inventées pour que les jeunes défavorisés puissent entrer à l'école. Je me souviens encore comment vous avez pris à bras le corps une réforme des lycées qui était bien mal partie. Alors oui, au revoir et non pas adieu. Plût au ciel que votre pensée demeure et incite vos successeurs à poursuivre votre oeuvre. Lire l'article du Monde