A l'école (primaire et secondaire), il faut déjà que les enfants et les élèves travaillent sur de multiples thèmes au-delà des cours qu'ils doivent normalement suivre : le parcours du coeur, la femme enceinte, les aveugles amblyopes, les sourds et malentendants, le sida, la tuberculose, la jeunesse au plein air, la journée des femmes, la journée contre....etc;, etc. Autant de journées souvent maltraitées (et mal traitées) malgré la bonne volonté de tous. Manifestement, l'école est polyvalente et les enseignants doivent tout faire et tout savoir et, quand il reste du temps, apprendre aux élèves les mathématiques, le Français, les langues anciennes et vivantes... Aujourd'hui, c'est nouveau. Après l'ASSR, voici le code qu'il faudra passer au lycée ! Plus surprenant, une association de parents d'élèves y est favorable puisque, de toutes les façons, les élèves de seconde arrêtent de travailler aux alentours du 20 mai, suivant les établissements. Le Président de la République qui avait annoncé via son ministre de l'éducation nationale "la reconquête du mois de juin" confirme, non seulement que cette reconquête est inexistante mais aussi qu'on consacrera ce temps mort à passer le code de la route. On marche sur la tête ! Je préfère de loin, même si ce n'est pas idéal, l'autre proposition qui consiste à limiter le coût du permis pour ceux des jeunes qui seraient engagés dans le service civique pendant un an. Au moins, ces jeunes apprendront à conduire, ce qui leur servira plus tard, tout en se mettant à la disposition des autres. Mais pourquoi, diable, ne en assurer la gratuité totale pour ces jeunes citoyens ? Lire l'article du Parisien