C'est pas vraiment nouveau ; cela flottait dans la sphère politique depuis quelques années. Aujourd'hui, c'est orchestré par un gouvernement de gauche ( ou qui se prétend de gauche !!!!). Les retraités sont riches, plus riches que les actifs, ils ont engrangé des avoirs, de l'argent, des biens.... C'est oublier un peu vite qu'ils ont travaillé pour cela pendant des années et pas nécessairement dans des métiers faciles et qu'ils n'ont pas volé ce qu'ils ont. Beaucoup, parmi ceux qui le pouvaient, ont été prudents car ils avaient compris que les retraites ne seraient pas à la hauteur de leurs espérances. Alors, ils ont économisé toute leur vie pour payer le petit pavillon de banlieue, combler leur livret A et, pour certains, honte suprême, ils ont même cotisé pour des assurances vie convertibles en retraite !!!! Aujourd'hui, on les regarde de près. Hier, on les regardait déjà pour les consommateurs potentiels qu'ils représentaient. Mais aujourd'hui, c'est pour se servir dans leur bas de laine durement constitué qu'on les regarde. Donc, ces "profiteurs" vont perdre les fameux 10% fiscaux, cotiser à la CSG à la hauteur des actifs, supporter de nouveaux prélèvements sociaux sur les livrets d'épargne...etc...etc... C'est cependant oublier que ces retraités - nantis font bien souvent vivre aujourd'hui, en les aidant, leurs petits enfants que l'on traite comme des kleenex dans les grandes entreprises qui, elles, au niveau des revenus de leur PDG, ne craignent pas la crise. (CF hier soir l'excellente émission sur ARTE et consacrée à la finance). C'est aussi oublier que ces retraités - nantis, s'ils acceptent bien volontiers de participer à l'effort national, attendent des pouvoirs publics que les escrocs du système bancaire soient sanctionnés après leurs prises de risques scandaleuses. Mais encore, ces retraités - nantis espèrent de l'Etat que les cotisations qu'ils ont versées toute leur vie pour espérer être soignés quand le besoin s'en fera sentir seront au rendez-vous et qu'ils pourront prétendre à des soins de qualités dans une système hospitalier rénové (et pas celui de madame Bachelot qui a abandonné la notion de service publique). Monsieur le Président : connaissez-vous le prix d'une IRM, d'un scanner et leurs taux de remboursement ?