Souvenons-nous : il y a quelques années, certains souhaitaient qu'on dépiste à l'école les élèves susceptibles de devenir inadaptés à la société. Aujourd'hui, on propose le dépistage précoce de l'utilisation de cannabis. "Il s’agit d’organiser des tests de dépistages dans les établissements scolaires. Des prises de sang et des tests salivaires seraient organisés de façon totalement aléatoire et anonyme (...) le but est de « mieux renseigner les parents sur ce que peuvent être amenés à faire leurs enfants »." (d'après Elle). En supposant que cela puisse être autorisé, ce qui dans un état de droit m'apparaît hautement improbable, que fera-t-on des résultats ? A qui seront-ils transmis ? Quelles suites pourront être données ? Autant de question sans réponse fournies par le protagoniste de la proposition. On voit bien ce qui se cache derrière ce genre d'annonce. Ce n'est plus "être décomplexé" que d'annoncer cela, c'est passer de l'autre côté d'un miroir dont on pouvait légitimement penser qu'il s'était définitivement brisé depuis de nombreuses décennies. Lire l'article de "ELLE"