Monsieur le Premier Ministre, qu'êtes-vous allé faire avec ces faux amis qui n'avaient de cesse que de vous torpiller depuis le début. Que vous êtes-vous compromis avec un Président de la république qui vous a utilisé pour mieux vous détruire après ? Je ne partage pas vos idées politiques, mais j'ai de la compassion pour vous. Comment avez-vous pu ignorer que votre soutien à Jacques Chirac ne ferait pas l'objet, un jour, d'une basse vengeance ? Naïveté, mais cela ne pardonne pas en politique, ou bien de mauvais conseillers ? Je ne sais, mais, ce que je sais, c'est que votre challenger ne vous épargnera pas et, pour ma part, petite satisfaction, j'espère que l'UMP éclatera. Cependant, cet éclatement peut conduire vers une droite extrême et revencharde qui n'hésite pas à utiliser un discours passéiste rappelant étrangement ceux tenus dans les années 30 en faisant appel aux plus basses pensées du peuple. La tentation existe comme dans toutes les situations de crise ; vous êtes de ceux à qui il appartient d'éviter cela. Votre intégrité morale est intacte. Osez la rupture !