Voilà ce que nous promet le nouveau président de l'UMP. Ce parti de droite, et qui le revendique comme c'est son droit et sa vocation, n'hésite pas à s'allier avec le PC pour faire capoter toutes les réformes proposées par le gouvernement. Ses prises de position sur des progrès sociétaux démontrent, s'il en était besoin, comment certains membres de ce parti s'arc-boutent sur des idées d'un autre temps au nom de valeurs nationalistes qui fleurent bon les temps anciens où le sabre et le goupillon faisaient bon ménage. Si ce parti avait été aussi efficace qu'il le prétend, pourquoi a-t-il été battu et pourquoi n'a-t-il pas fait ce qu'il dénonce aujourd'hui ? Il avait le temps et les moyens de la faire. L'argument de la crise ne tient plus sur les problèmes de société ; la crise, réelle, a été utilisée pour masquer les idées rétrogrades de l'UMP.