Entre enjeux particuliers, corporatistes, locaux, nationaux, économiques et politiques, décidément l'éducation nationale n'est pas réformable et encore moins prête à une refondation quelconque. Toutes les bonnes âmes qui en parlent s'abritent derrière l'intérêt de l'enfant..., intérêt qui s'estompe assez vite devant les préoccupations liées aux week end à ne pas raccourcir, aux grandes vacances à ne pas diminuer (pour mémoire Jules Ferry avait mis en place "la vacance de l'école pour des raisons d'organisation des campagnes, vacance de l'école qui s'est transformée en vacances scolaires"), à la durée de la journée scolaire qu'il ne faut surtout pas toucher (peu importe ce que les enfants sont en mesure d'apprendre après 3 ou 4 heures de leçons en face à face)etc...etc... Le système coûte de plus en plus cher pour des résultats médiocres que les grandes enquêtes internationales soulignent années après années. Claude Allègre y a laissé son portefeuille ; combien de temps M.Peillon tiendra-t-il ? Il y a vraiment de quoi être découragé.